Czech parliament and Moldova adopt IHRA definition of anti-Semitism

February 11, 2019

The Czech parliament’s Speaker Radek Vondracek expressed the hope that this action will help Czech authorities to be able to deal effectively with hate crimes.
PRAGUE—The parliament of the Czech Republic and Moldova this week endorsed the working definition of anti-Semitism from the International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA).
The endorsement occurred ahead of International Holocaust Remembrance Day on 27 January.
The Czech parliament’s Speaker Radek Vondracek expressed the hope that this action will help Czech authorities to be able to deal effectively with hate crimes.
According to the IHRA, “Antisemitism is a certain perception of Jews, which may be expressed as hatred toward Jews. Rhetorical and physical manifestations of antisemitism are directed toward Jewish or non-Jewish individuals and/or their property, toward Jewish community institutions and religious facilities.”
Anti-Semitism in the Czech Republic is at a relatively low level. Czech President Milos Zeman is a close ally of Israel.
World Jewish Congress President Ronald S. Lauder praised the Czech Parliament.
“Czech lawmakers have taken a principled and important step  in recognizing that antisemitism is a prevailing problem that must be tackled head-on and in a universal fashion.’’
‘’The Czech Republic is certainly on the correct path, for which we are both grateful and encouraged, but there is still much work to be done. The problem of antisemitism cannot be resolved without proper recognition of the issue at hand, encoding of proper methods to contend, and enforcement of this mechanism across the board,’’
Last week, Moldova also endorsed the IHRA definition, while the European Union did it in December.
The Moldovan government has committed itself to fight antisemitism, protect its Jewish community and preserve Holocaust memory, including with the creation of a Museum of Jewish History in the Republic of Moldova.
The article was published on European Jewish Press

Additional Articles

Rockets fired from Gaza at Jerusalem and the Southern of Israel

The EJA sends our abiding support to the citizens of Israel, assailed by rocket fire from Gaza, and orchestrated riots in Jerusalem. Nobody in Israel wants violence, but Hamas and the Palestinian Authority sadly do not share that view and are ratcheting up violence and tension. We stand for Israel. We stand fir Peace. We stand for an end to this folly.

Speech of French MP Caroline Yadan, vice-chair of the parliamentary study group on Antisemitism, during the EJA Annual Conference in Porto

Mister President,

Your Excellence,

Ladies and gentlemen,

Dear friends,

 

It’s an honor for me to be with you tonight.

I would have liked to be able to speak in English tonight, but I will avoid causing unnecessary pain to your ears, so I will continue in French if you allow it.

 

Les juifs influencent la vie économique et politique du monde, il faut s’en méfier, ils sont responsables de la mort de Jésus, ils ne peuvent s’intégrer dans la société, on parle trop de la Shoah, ils sont derrière les attentats du World Trade Center, ils sont responsables de la fabrication et de la diffusion du virus du Covid, ils ont volé la terre aux Palestiniens, Israël est un Etat raciste, un Etat nazi.

Ces stéréotypes devraient dater d’un autre siècle, ils sont malheureusement toujours d’actualité, aux Pays-Bas, en Grèce, en France, au Portugal, en Allemagne, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, en Europe de l’Est comme en Europe de l’Ouest.

Depuis 20 ans, nous assistons, impuissants, à une montée de l’antisémitisme en Europe, qui ne se contente pas de vociférer et d’injurier, mais qui frappe, qui torture, qui fait aussi couler le sang, qui assassine.

Sur les réseaux sociaux, des centaines de milliers de contenus antisémites, mélangeant préjugés, complotisme, indigénisme, déni de la Shoah, amalgames avec le nazisme, détestation des juifs et d’Israël sont diffusés puis partagés, relikés, commentés, retweetés se multipliant encore et encore jusqu’à atteindre des millions.

Condensant colère, frustrations et ignorance, cette haine s’infiltre pernicieusement dans la société en recherche constante de boucs émissaires et se dévoile dans les manifestations en Europe : celles des Gilets Jaunes, celles des Antivax, celles en soutien au Peuple Palestinien.

La banalisation du mal rampe là où nous pensions naïvement l’avoir expurgée à tout jamais : 80 ans après la Shoah, dans les rues de Berlin, berceau du nazisme, on a crié, drapeau palestinien à la main et fanatisme sur le visage « mort à Israël, mort aux juifs ».

D’années en années, l’obsession antijuive évolue, les accusations sur lesquelles elle se fonde aussi.

Au gré de l’actualité, les habits antisémites du présent se drapent d’antisionisme, d’islamisme, de complotisme, de négationnisme ; Ces visages sont tantôt celui de l’extrême-droite, tantôt celui de l’extrême-gauche, parfois les deux.

L’extrême-gauche s’est retrouvée une spécialité : Israël, comme incarnation du Mal.

Diaboliser l’Etat Juif, l’accuser de pratiquer une politique d’Apartheid, comme l’ont récemment fait les députés d’extrême-gauche en France, l’essentialiser et le racialiser jusqu’à le nazifier, c’est permettre la levée de tous les interdits contre les juifs.

Jankélévich aime à rappeler que « si les juifs sont des nazis, ils méritent leur sort » ou encore que « L’antisionisme est une aubaine car il nous donne la permission, et même le droit, et même le devoir d’être antisémites au nom de la démocratie »

La haine du juif se drape derrière le drapeau vertueux de l’anticolonialisme. Pire encore, cette « Israélophobie », cette acrimonie passionnelle et obsessionnelle, s’exprime au nom des droits de l’Homme et elle ne serait être confondue avec la critique légitime de la politique d’un gouvernement. Rappelons-le sans cesse : Israël est la seule démocratie du Proche et du Moyen Orient. Une démocratie dans laquelle les citoyens bénéficient d’une égalité de droit quelle que soit leur origine. C’est parce que cette démocratie est précieuse et que la séparation des pouvoirs l’est tout autant,  que les Israéliens l’expriment par milliers chaque samedis soirs depuis plusieurs mois dans les rues de Jérusalem, de Haifa, de Tel-Aviv ou d’Ashdod.

Ceux qui détestent Israël ne s’embarrassent jamais de dénoncer les attentats de civils, les roquettes tirées par milliers dans un ciel protégé par le Dôme de fer, les boucliers humains, les tunnels construits pour frapper la population civile ; ils ne blâment jamais les pensions versées aux familles des terroristes ; ils ne condamnent pas les journalistes que le Hamas bâillonne, les femmes qu’il lapide ou les homosexuels qu’il emprisonne, voire qu’il exécute.

Ceux qui détestent Israël gardent le curieusement silence sur les minorités opprimées dans le monde, sur les atteintes aux libertés fondamentales des peuples Iraniens, Ukrainiens, Soudanais, Cubains, Arméniens, Kurdes ou Ouïgours.

Ceux qui détestent Israël ne réprouvent jamais les programmes éducatifs fondés sur la haine du juif, les comptines que les enfants de 6 ans récitent avec application racontant à quel point il est bon d’être un martyr.

A cet égard, je me réjouis que le Parlement Européen, ait enfin adopté il y a quelques jours, grâce notamment à l’action formidable de plusieurs collègues dont mon amie Ilana Cicurel, une résolution condamnant l’Autorité palestinienne pour le contenu « haineux » de ses manuels scolaires et subordonnant le financement futur de l’éducation à la suppression du contenu antisémite.

Pour la première fois, une résolution de l’Union Européenne établit un lien direct entre le contenu des manuels scolaires de l’Autorité Palestinienne et le financement du terrorisme palestinien, et en particulier des attaques perpétrées par des jeunes.

Au commencement de la violence, il y a la pensée. A la pensée s’ajoute la parole, celle qui instrumente au nom de dieu.

Ce désir de croire plus fort que le goût de la vérité, cette hostilité assumée, s’invite dans les prêches de certains imams radicaux alimente l’islamisme et arme les terroristes.

L’extrême-gauche porte ainsi, par électoralisme et par idéologie, une lourde part dans le renouveau de l’antisémitisme en Europe.

Cet état de fait ne doit cependant surtout pas nous faire oublier les dangers de l’extrême-droite.

Ne soyons pas dupes de sa tentative de dédiabolisation, notamment en France, où le Rassemblement National cherche une nouvelle respectabilité et a prétendu à la Présidence du groupe d’étude sur l’antisémitisme à l’Assemblée nationale.

Cette volonté d’honorabilité ne saurait éclipser que l’antisémitisme est contenu dans son ADN, dans son projet, comme objectif ou comme conséquence.

L’extrême-droite démontre, si besoin en était, en Hongrie, en Pologne ou en Italie, qu’elle doit rester un repoussoir pour tout juif en Europe et dans le monde au nom de son projet d’exclusion et de sa xénophobie, contraires aux valeurs du judaïsme.

Il est de notre responsabilité de dire à la droite européenne que si elle aime Israël parce qu’elle n’aime pas les musulmans, alors nous ne voulons pas de cet amour.

En France, nous vivons un temps politique inédit : au sein de l’Assemblée nationale dans laquelle j’ai l’honneur de siéger comme députée de la 3ème circonscription de Paris pour le groupe Renaissance, deux groupes d’extrême-gauche et d’extrême-droite, représentants 184 députés sur 577 ont été élus en juin 2022.

Au-delà de leurs accointances, comme leur soutien larvé à Vladimir Poutine, leur volonté de mettre à mal la République et ses fondements institutionnels, leurs électeurs partagent des points communs :

Selon une étude Fondapol pour AJC, ces électeurs des extrêmes justifient le recours à la violence pour contester les décisions politiques, et partagent de nombreux poncifs antisémites.

C’est dans ce climat délétère que plusieurs députées ont récemment reçu des missives antisémites abjectes.

Au-delà des discours, il y a maintenant une urgence de vérité mais surtout une urgence de résultats.

Je déposerai prochainement, sur proposition de la DILCRAH, une poposition de loi pour permettre la délivrance d’un mandat d’arrêt international pour les auteurs de délits racistes ou antisémites, et de contestation de crimes contre l’humanité.

Notre combat est difficile, semé d’embûches, mais nous avons tous, quel que soit notre rôle, notre statut, notre profession- politiques, journalistes, artistes, militants associatifs- un rôle à jouer. Il nous appartient de continuer à alerter et à analyser, sans crainte ni ambiguïté, car l’ennemi se nourrit du silence, de l’inquiétante indifférence, de l’absence de clairvoyance et de lâcheté.

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » nous rappelait Jean-Jaurès.

Etre courageux en politique c’est appréhender les responsabilités de chacun et les causes de ce Mal, qui, parce qu’il touche à notre humanité, est bien l’affaire de tous.

Etre courageux en politique c’est dénoncer, au-delà des positions consensuelles, les sujets qui fâchent et accuser ceux qui doivent l’être.

Ce combat est le nôtre.

Je sais pouvoir compter sur vous. Vous pouvez compter sur moi.

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LA FRANCE EST LE PAYS EUROPÉEN DONT LA COMMUNAUTÉ JUIVE SE SENT LE MOINS EN SÉCURITÉ, SELON UNE ÉTUDE PORTANT SUR 12 ETATS EUROPÉENS

a France est le pays dont la communauté juive se sent le moins en sécurité, en dépit des actions menées par l’Etat, selon une étude portant sur 12 pays européens publiée ce mardi dans le cadre d’une rencontre organisée par l’Association juive européenne (EJA).

Les chiffres font froid dans le dos. D’après une étude sur la «qualité de vie juive» portant sur 12 pays européens, réalisée par l’Institute for Jewish Policy Research de Londres et par la European Union Agency for Fondamental Rights, auprès de 16.000 Juifs européens en 2018, la France est le pays dont la communauté juive se sent le moins en sécurité.

QUATRE CRITÈRES CROISÉS

Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont croisé quatre ensembles de données : le sentiment de sécurité ressenti par la communauté juive, l’attitude de la population vis-à-vis des juifs et Israël, l’antisémitisme et enfin la «performance du gouvernement» (statistiques sur les incidents antisémites, lieux de mémoire de l’Holocauste, budget destiné à la sécurité des sites juifs, liberté de culte et préservation des pratiques juives telles que la circoncision et l’abattage rituel, etc…).

Les résultats sont probants. Il en ressort que la France, qui comprend la plus forte communauté juive d’Europe avec un peu moins de 500.000 Juifs, arrive à la 10e position (68/100) de cet index qui concerne également l’Italie (1ère place avec 79/100), la Hongrie (2e), la Pologne (11e), la Belgique (12e place avec 60/100), mais aussi l’Allemagne, l’Espagne, le Danemark, le Royaume-Uni, la Suède, les Pays-Bas.

DES ATTAQUES ET ATTENTATS ANTISÉMITES

«L’une des conclusions, surprenante, est que le gouvernement de la France a une bonne performance» par les actions menées par l’Etat (score de 83/100), «mais en dépit de cela, la communauté juive exprime un fort sentiment d’inquiétude» pour sa sécurité (31/100), ce qui place la France en dernière position sur ce point, a déclaré à l’AFP Daniel Staetsky, auteur de cet index et statisticien à l’Institute for Jewish Policy Research.

Comme possibles explications, il a cité les «attaques terroristes antisémites» comme la tuerie de l’école juive Otzar Hatorah à Toulouse en 2012 ou l’attaque contre l’Hypercacher dans l’Est parisien en janvier 2015.

LE DANEMARK PREMIER DE LA CLASSE

Autre enseignement : c’est au Danemark que la population juive se sent le plus en sécurité. La Hongrie arrive au premier rang concernant l’antisémitisme. Et la Belgique est dernière pour les actions menées par le pays en faveur de sa communauté juive.

Selon l’EJA, la rencontre, qui se tient à Budapest (Hongrie) depuis lundi et se termine mardi, réunit quelque 250 personnes, dont 120 représentants et dirigeants des communautés juives d’Europe.

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Bundestagsabgeordneter Müller-Rosentritt: „Kampf gegen Antisemitismus muss hellwach geführt werden“ – Politiker, Parlamentarier und Vertreter von jüdischen Organisationen aus ganz Europa trafen in diesen Tagen in Prag zusammen, um über den Kampf gegen den Antisemitismus zu diskutieren. An der Veranstaltung nimmt auch der Bundestagsabgeordnete Frank Müller-Rosentritt (FDP) teil. Zu Beginn der Konferenz sprach Martina Schneibergová mit dem Parlamentarier aus Chemnitz. | Radio Prague International

Herr Müller-Rosentritt, Sie sind zu einer internationalen Konferenz nach Prag gekommen, die kurz vor dem Internationalen Holocaust-Gedenktag stattfindet. Halten Sie einen Vortrag, oder nehmen Sie an der Diskussion teil?
„Die Veranstaltung dauert zwei Tage lang: heute (am Montag, Anm. d. Red.) in Prag mit einer Delegation von Politikern aus ganz Europa, sogar mit dem Vizepräsidenten des Europäischen Parlaments und mit einer Vertreterin der größten jüdischen Gemeinde in Paris. Ich bin als einziger deutscher Parlamentarier dabei. Am Dienstag fahren wir alle gemeinsam nach Theresienstadt, um nach einer ausführlichen Führung den Holocaust-Opfern zu gedenken.“

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