Head of European Jewish Association rails against decision, saying it makes ‘Zero sense’ and adding that in absence of providing alternative security arrangements, it leaves Jews “wide open with a target sign on our backs”.
Brussels 23 June 2021. In Belgium the security threat is currently medium according to the metrics provided by governments own Coordination Unit for Threat Analysis (CUTA). But for Jewish Communities, as well as the American and Israeli embassies, the threat remains “serious and probable”.
It was therefore with great alarm that the European Jewish Association, through its partner organisation the Jewish Forum of Antwerp and Belgian MP Michael Freilich, learned that the Belgian government was removing army protection from Jewish buildings and institutions starting on 1st September. The decision was taken without consultation with Jewish communities and without a suitable alternative being proposed.
Army presence at Jewish Buildings has been in place since the Brussels terror attacks and Jewish Museum murders.
In a statement today, the Chairman of the European Jewish Association Rabbi Menachem Margolin said,
“The Belgian Government has up until now been exemplary in its protection of Jewish Communities. In fact, we at the European Jewish Association have held up the Belgian example as one to be emulated by other Member States. For this dedication to keeping us safe and secure we have always expressed out utmost gratitude and appreciation.
Is it also because of this dedication that the decision to remove the army on September 1st makes Zero sense. Unlike the US and Israeli embassies, Jewish communities do not have access to any State security apparatus. Not only that but while the threat may be medium for Belgium, for Jews the threat is both serious and probable according to the data provided to the government by their own agency, the Coordination Unit for Threat Analysis.
It is alarming too that Jewish communities have not even been properly consulted about this move. Nor is the government presently proposing any alternatives. As of now, it leaves Jews wide open and with a target on our backs.
Anti-semitism is increasing in Europe, not decreasing. Belgium, sadly is not immune to this. The pandemic, the recent Gaza operation and its fallout are worrying Jews enough as it is, without this even added to the equation. Worse, it sends a signal to other European countries to do likewise. I am urging the Belgian government to reconsider this decision or at the very least offer a solution in its stead.”
Rabbi Margolin has written to the Belgium Minister of the Interior, Annelies Verlinden, seeking an urgent meeting and asking for the move to be reconsidered:m v 23_6
Face aux diverses formes d’antisémitisme observées dans les sociétés européennes, les pays de l’Union sont loin de présenter un front uni : l’ex-Europe de l’Est reste marquée par les préjugés traditionnels contre les juifs ; les citoyens des pays de l’Europe de l’Ouest se montrent eux plus enclins à pointer du doigt la politique d’Israël envers les Palestiniens. C’est ce qui ressort, entre autres, d’un sondage commandé par l’Action and Protection League (APL), organisation partenaire de l’Association juive européenne (EJA), dont les responsables se réunissent mardi 12 et mercredi 13 octobre à Bruxelles pour une rencontre avec des parlementaires, des diplomates et des responsables d’institutions européennes.
Dans le détail, cette enquête de l’Ipsos, menée depuis deux ans dans seize pays de l’Union européenne (UE), confirme la persistance de nombre de stéréotypes sur les communautés juives d’Europe, qui représentent, selon les estimations, 1,5 million de personnes. Le président israélien, Isaac Herzog, s’adressant à distance depuis Jérusalem, devait dénoncer, mardi, « le fléau de l’antisémitisme qui continue de se répandre dans les rues et en ligne ». Globalement, les auteurs de l’étude estiment que 12 % des Européens sont « fortement » antisémites et 8 % « modérément ».
Grèce et Roumanie affichent leurs vues antisémites
Ainsi, 21 % des Européens interrogés sont « d’accord » (7 %) ou « plutôt d’accord » (14 %) avec l’idée que des réseaux secrets tenus par les juifs influenceraient la vie économique et politique du monde. Les Grecs (58 %) et les Hongrois (39 %) en sont même particulièrement convaincus.
A travers l’Europe, la Grèce et la Roumanie sont les deux pays qui affichent le plus massivement leurs vues antisémites, quelles que soient les formes envisagées : un rejet fondé sur la religion, alimenté par la politique, marqué par le complotisme ou nourri de négationnisme… Et plus d’un tiers des Grecs et des Polonais jugent que les juifs ne peuvent pas s’intégrer dans leur société, contre 17 % au niveau européen. L’idée qu’il faut « se méfier des juifs » est encore fortement ou plutôt partagée par 48 % des Grecs, 41 % des Polonais et 39 % des Hongrois. A l’inverse, seuls 4 % des Néerlandais et 2 % des Suédois souscrivent à cette affirmation. Sur le plan religieux, 39 % des Grecs et 30 % des Roumains jugent toujours les juifs responsables de la mort de Jésus, entretenant la notion de « peuple déicide ».
Selon le sondage, les vues révisionnistes sont présentes à l’est de l’Europe… et en France : 24 % des Roumais, 23 % des Grecs, 21 % des Hongrois, ainsi que 20 % des Polonais et des Français sont d’accord ou plutôt d’accord avec l’affirmation selon laquelle le nombre de victimes juives de la Shoah est inférieur aux chiffres communément admis. Une proportion qui tombe à 11 % en moyenne dans les seize pays. Sur le devoir de mémoire, ce sont, cette fois, les Autrichiens et les Allemands qui se singularisent : 43 % des premiers et 28 % des seconds (contre 19 % en moyenne) estiment que, quatre-vingts ans après les faits, il faudrait moins parler de la Shoah. En France, en Suède ou aux Pays-Bas environ huit personnes sur dix estiment, en revanche, qu’il est important de garder la mémoire des persécutions.
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