New year message from EJA Chairman for Rosh HaShanah:

September 18, 2020
5780 (2020) was undoubtedly a watershed year for all of us.
The pandemic has upended our lives, caused many of us heartache and loss, and has pushed many struggling communities close to the edge.
And yet we sat at Seder tables , we carried on as best we could, as we always have done. We looked after each other, we reassured, lent words of comfort, engaged in physical acts of help and support…in short, we remain hopeful and true to who we are and the role entrusted to us by the Almighty.
It is in this continuing spirit that we welcome in 5781 – the Jewish new year- this evening.
We remain hopeful, positive and optimistic as we turn a new page, and we pray for better days ahead.
From all of us at the European Jewish Association, we wish you, your families, your loved ones a hopeful, healthy, happy and successful new year.
Shana Tova!
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Press Release: European Jewish Association head calls on European Parliament president to suspend chair for relations with palestine for ‘blatant’ antisemitism.

MEP Manu Pineda, chair for relations with Palestine, shares Instagram post of Hitler poster with never again written on it being torn to reveal Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu giving Nazi salute under the headline ‘again’, a clear breach of the IHRA definition of antisemitism, of which the EU Institutions are a signatory.

 

(Brussels 3 January 2024) The Chairman of the European Jewish Association, Rabbi Menachem Margolin today wrote to European Parliament President Roberta Metsola calling for, at a minimum, the suspension from the European Parliament of the Chair for relations with Palestine, Spanish MEP Manu Pineda.

 

Mr Pineda shared an Instagram story video showing a poster of Adolf Hitler giving a Nazi salute under a banner that reads ‘never again’. A hooded man then rips off part the poster to reveal Israeli Prime Minister Netanyahu whose face and Israeli flag replace Hitler’s and the swastika, and leaving the word ‘again’ visible.

 

In his letter to President Metsola calling for the suspension from the House, Rabbi Margolin wrote,

Regretfully, only 3 days into this new year, I must write to you concerning a blatant act of antisemitism committed by a Member of your house. I understand that in a war, feelings can run high. But this can never be an excuse to allow carte blanche to any hate speech, antisemitism included.

“In November 2022, I had the privilege of handing over our King David Award to you in Krakow, the next day we toured Auschwitz together. You are a leader who understands what is at stake, and the dark path that antisemitism can lead us to. I remember your inspiring words well. You said we should honour the legacy of the victims of the Shoah “by never forgetting, by never being indifferent, and by always, always speaking up”.

“Madame President, it is time to speak up. People look up to their public representatives, Mr Pineda included. The public often follow their lead.

“There is no doubt, none, that this video that he chose to share is antisemitic and breaches the IHRA definition of which the EU is a signatory. No words can be parsed here. The question is what will be done?

“In such a febrile time, with rates of antisemitism in Europe at levels unseen since WW2, doing nothing is not an option and only emboldens others to do the same.

“Mr Pineda has shown, in public, his antisemitism. You must show him that antisemitism is not welcome in the European Parliament. A suspension from the house would be the minimum we would expect.” Ends.

The EJA is delighted to announce the official conclusion of our 2024 delegation to Auschwitz

Over two days, we hosted diverse speakers addressing the rise in antisemitism, communal encounters, and improved security measures. This assembly held paramount importance as we united to confront this unsettling pattern. One of the key moments we included was a thought-provoking debate between Elon Musk and Ben Shapiro.

The latter part of our delegation focused on a visit to the Auschwitz Concentration Camp. A memorial ceremony and the recital of the Kaddish prayer marked this solemn trip.

These poignant moments underscored the European Jewish Association’s unwavering dedication to commemorating the profound tragedy of the Holocaust and battle against antisemitism.

#NeverAgainWasNow #NotOnMyWatch #EJAAuschwitz2024

Speech of French MP Caroline Yadan, vice-chair of the parliamentary study group on Antisemitism, during the EJA Annual Conference in Porto

Mister President,

Your Excellence,

Ladies and gentlemen,

Dear friends,

 

It’s an honor for me to be with you tonight.

I would have liked to be able to speak in English tonight, but I will avoid causing unnecessary pain to your ears, so I will continue in French if you allow it.

 

Les juifs influencent la vie économique et politique du monde, il faut s’en méfier, ils sont responsables de la mort de Jésus, ils ne peuvent s’intégrer dans la société, on parle trop de la Shoah, ils sont derrière les attentats du World Trade Center, ils sont responsables de la fabrication et de la diffusion du virus du Covid, ils ont volé la terre aux Palestiniens, Israël est un Etat raciste, un Etat nazi.

Ces stéréotypes devraient dater d’un autre siècle, ils sont malheureusement toujours d’actualité, aux Pays-Bas, en Grèce, en France, au Portugal, en Allemagne, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, en Europe de l’Est comme en Europe de l’Ouest.

Depuis 20 ans, nous assistons, impuissants, à une montée de l’antisémitisme en Europe, qui ne se contente pas de vociférer et d’injurier, mais qui frappe, qui torture, qui fait aussi couler le sang, qui assassine.

Sur les réseaux sociaux, des centaines de milliers de contenus antisémites, mélangeant préjugés, complotisme, indigénisme, déni de la Shoah, amalgames avec le nazisme, détestation des juifs et d’Israël sont diffusés puis partagés, relikés, commentés, retweetés se multipliant encore et encore jusqu’à atteindre des millions.

Condensant colère, frustrations et ignorance, cette haine s’infiltre pernicieusement dans la société en recherche constante de boucs émissaires et se dévoile dans les manifestations en Europe : celles des Gilets Jaunes, celles des Antivax, celles en soutien au Peuple Palestinien.

La banalisation du mal rampe là où nous pensions naïvement l’avoir expurgée à tout jamais : 80 ans après la Shoah, dans les rues de Berlin, berceau du nazisme, on a crié, drapeau palestinien à la main et fanatisme sur le visage « mort à Israël, mort aux juifs ».

D’années en années, l’obsession antijuive évolue, les accusations sur lesquelles elle se fonde aussi.

Au gré de l’actualité, les habits antisémites du présent se drapent d’antisionisme, d’islamisme, de complotisme, de négationnisme ; Ces visages sont tantôt celui de l’extrême-droite, tantôt celui de l’extrême-gauche, parfois les deux.

L’extrême-gauche s’est retrouvée une spécialité : Israël, comme incarnation du Mal.

Diaboliser l’Etat Juif, l’accuser de pratiquer une politique d’Apartheid, comme l’ont récemment fait les députés d’extrême-gauche en France, l’essentialiser et le racialiser jusqu’à le nazifier, c’est permettre la levée de tous les interdits contre les juifs.

Jankélévich aime à rappeler que « si les juifs sont des nazis, ils méritent leur sort » ou encore que « L’antisionisme est une aubaine car il nous donne la permission, et même le droit, et même le devoir d’être antisémites au nom de la démocratie »

La haine du juif se drape derrière le drapeau vertueux de l’anticolonialisme. Pire encore, cette « Israélophobie », cette acrimonie passionnelle et obsessionnelle, s’exprime au nom des droits de l’Homme et elle ne serait être confondue avec la critique légitime de la politique d’un gouvernement. Rappelons-le sans cesse : Israël est la seule démocratie du Proche et du Moyen Orient. Une démocratie dans laquelle les citoyens bénéficient d’une égalité de droit quelle que soit leur origine. C’est parce que cette démocratie est précieuse et que la séparation des pouvoirs l’est tout autant,  que les Israéliens l’expriment par milliers chaque samedis soirs depuis plusieurs mois dans les rues de Jérusalem, de Haifa, de Tel-Aviv ou d’Ashdod.

Ceux qui détestent Israël ne s’embarrassent jamais de dénoncer les attentats de civils, les roquettes tirées par milliers dans un ciel protégé par le Dôme de fer, les boucliers humains, les tunnels construits pour frapper la population civile ; ils ne blâment jamais les pensions versées aux familles des terroristes ; ils ne condamnent pas les journalistes que le Hamas bâillonne, les femmes qu’il lapide ou les homosexuels qu’il emprisonne, voire qu’il exécute.

Ceux qui détestent Israël gardent le curieusement silence sur les minorités opprimées dans le monde, sur les atteintes aux libertés fondamentales des peuples Iraniens, Ukrainiens, Soudanais, Cubains, Arméniens, Kurdes ou Ouïgours.

Ceux qui détestent Israël ne réprouvent jamais les programmes éducatifs fondés sur la haine du juif, les comptines que les enfants de 6 ans récitent avec application racontant à quel point il est bon d’être un martyr.

A cet égard, je me réjouis que le Parlement Européen, ait enfin adopté il y a quelques jours, grâce notamment à l’action formidable de plusieurs collègues dont mon amie Ilana Cicurel, une résolution condamnant l’Autorité palestinienne pour le contenu « haineux » de ses manuels scolaires et subordonnant le financement futur de l’éducation à la suppression du contenu antisémite.

Pour la première fois, une résolution de l’Union Européenne établit un lien direct entre le contenu des manuels scolaires de l’Autorité Palestinienne et le financement du terrorisme palestinien, et en particulier des attaques perpétrées par des jeunes.

Au commencement de la violence, il y a la pensée. A la pensée s’ajoute la parole, celle qui instrumente au nom de dieu.

Ce désir de croire plus fort que le goût de la vérité, cette hostilité assumée, s’invite dans les prêches de certains imams radicaux alimente l’islamisme et arme les terroristes.

L’extrême-gauche porte ainsi, par électoralisme et par idéologie, une lourde part dans le renouveau de l’antisémitisme en Europe.

Cet état de fait ne doit cependant surtout pas nous faire oublier les dangers de l’extrême-droite.

Ne soyons pas dupes de sa tentative de dédiabolisation, notamment en France, où le Rassemblement National cherche une nouvelle respectabilité et a prétendu à la Présidence du groupe d’étude sur l’antisémitisme à l’Assemblée nationale.

Cette volonté d’honorabilité ne saurait éclipser que l’antisémitisme est contenu dans son ADN, dans son projet, comme objectif ou comme conséquence.

L’extrême-droite démontre, si besoin en était, en Hongrie, en Pologne ou en Italie, qu’elle doit rester un repoussoir pour tout juif en Europe et dans le monde au nom de son projet d’exclusion et de sa xénophobie, contraires aux valeurs du judaïsme.

Il est de notre responsabilité de dire à la droite européenne que si elle aime Israël parce qu’elle n’aime pas les musulmans, alors nous ne voulons pas de cet amour.

En France, nous vivons un temps politique inédit : au sein de l’Assemblée nationale dans laquelle j’ai l’honneur de siéger comme députée de la 3ème circonscription de Paris pour le groupe Renaissance, deux groupes d’extrême-gauche et d’extrême-droite, représentants 184 députés sur 577 ont été élus en juin 2022.

Au-delà de leurs accointances, comme leur soutien larvé à Vladimir Poutine, leur volonté de mettre à mal la République et ses fondements institutionnels, leurs électeurs partagent des points communs :

Selon une étude Fondapol pour AJC, ces électeurs des extrêmes justifient le recours à la violence pour contester les décisions politiques, et partagent de nombreux poncifs antisémites.

C’est dans ce climat délétère que plusieurs députées ont récemment reçu des missives antisémites abjectes.

Au-delà des discours, il y a maintenant une urgence de vérité mais surtout une urgence de résultats.

Je déposerai prochainement, sur proposition de la DILCRAH, une poposition de loi pour permettre la délivrance d’un mandat d’arrêt international pour les auteurs de délits racistes ou antisémites, et de contestation de crimes contre l’humanité.

Notre combat est difficile, semé d’embûches, mais nous avons tous, quel que soit notre rôle, notre statut, notre profession- politiques, journalistes, artistes, militants associatifs- un rôle à jouer. Il nous appartient de continuer à alerter et à analyser, sans crainte ni ambiguïté, car l’ennemi se nourrit du silence, de l’inquiétante indifférence, de l’absence de clairvoyance et de lâcheté.

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » nous rappelait Jean-Jaurès.

Etre courageux en politique c’est appréhender les responsabilités de chacun et les causes de ce Mal, qui, parce qu’il touche à notre humanité, est bien l’affaire de tous.

Etre courageux en politique c’est dénoncer, au-delà des positions consensuelles, les sujets qui fâchent et accuser ceux qui doivent l’être.

Ce combat est le nôtre.

Je sais pouvoir compter sur vous. Vous pouvez compter sur moi.

Why Do Jews Have To Be Murdered For You To Admit Anti-Semitism Is Real?

For the second time this year, a white supremacist marched into a synagogue and shot it up. On the six-month anniversary of the deadly shooting in the Tree of Life synagogue in Pittsburgh, a copycat inspired by that attack marched into the Chabad of Poway and opened fire.
In the wake of the horrific attack, many were the forceful condemnations of hate. I’ve read meaningful, painful expressions of solidarity.
But one disturbing phrase kept popping up. Everyone from Presidential Candidate Kamala Harris, Republican Senator Tim Scott, Democratic Representative Ted Lieu, and even Jewish writers and activists felt the need to announce: “anti-Semitism is real.”
Hearing this didn’t make me feel better. It made me feel worse.
Of course, anti-Semitism is real. That should go without saying. According to the Anti-Defamation League, over one billion people in the world harbor anti-Semitic attitudes. These hateful thoughts are leading to real atrocities; 2017 was plagued by 1,986 anti-Semitic hate crimes, plus a march where hundreds of white nationalists, white supremacists, and neo-Nazis came together to chant that “Jews will not replace us.”

This problem isn’t confined to South Carolina. I went to high school in New York and college in Los Angeles; both of the buildings where I went to school have been branded with spray-paint swastikas.
When the Chabad of Poway was attacked, American Jews hadn’t gone six months since a white supremacist last stormed into a synagogue and killed the Jews inside. We hadn’t gone a full day since The New York Times had to apologize for publishing an anti-Semitic cartoon.
I shouldn’t be able to roll out these statistics and offenses off the top of my head. But I, like most Jews I know, am constantly forced to “prove” that my community is under siege.
Every time I speak up about anti-Semitism, I’m gaslit by people who deny it exists. They even go so far as to accuse me of fabricating false allegations of hate in bad faith.
In other words, not only is there a furious spike in hatred against Jews in this world; there is also a ferocious movement to deny that it is happening.
Jews no longer just face a fringe squad of maniacs who pretend the Holocaust was a hoax; anti-Semitism denial is a widespread epidemic.
This morning, my mother told me that she’s too afraid to step into a temple again. She has good reason to panic. Lori Gilbert Kaye, the woman who was shot dead in Poway, is right around her age. She left behind a daughter who’s mine. They could have been us; in some ways, they were.
Instead of crying with my mother, I spent tonight regurgitating statistics, pointing to today’s tragedy as evidence that our panic isn’t paranoia, that it shouldn’t take Jews getting murdered for people to recognize anti-Semitism.
But it does. So every time an anti-Semitic tragedy strikes, I feel compelled to broadcast it as evidence of the atrocities Jews face. I’m not the only one who so feels that way. Even Audrey Jacobs, a close friend of Kaye who expressed her loss in a Facebook post, took the time to repeat “anti-Semitism is real” in its final lines.
We wouldn’t be compelled to state that “anti-Semitism is real” if people weren’t actively declaring that it wasn’t.
Like Jacobs, I mourn for Kaye, who was executed for the crime of being a Jew. I mourn for my entire community, who don’t feel safe in our own houses of faith or supported, neither by our President nor by the social justice organizations that oppose him. But I also mourn for our ability to process our pain privately and on a personal level.
Anti-Semitism has become so normalized that we have to paint the picture of Jew-hatred with fresh Jewish blood. There’s no time to grieve. We’re forced to immediately turn every act of anti-Semitism into a teaching moment. When the world offers their condolences, Jews utilize the brief attention from being murdered to shout out “See? We weren’t making it up!”
Hatred of Jews is palpable, widespread, and increasingly lethal.
The people who need to see Jewish corpses on the ground to believe “anti-Semitism is real” are part of the problem.
Ariel Sobel is a nationally-recognized writer-director, activist, and TED speaker. Follow her on Twitter @arielsobelle.
This story “Why Do Jews Have To Be Murdered For You To Admit Anti-Semitism Is Real?” was written by Ariel Sobel. and was publish on Forward

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