European Jews face new threat in wake of COVID-related anti-Semitism

December 11, 2020

Top European rabbi tells Israel Hayom a special center to monitor real-time incidents via remote feeds could be established in order to tackle anti-Jewish attacks.

The recent terrorist attacks in Austria and France, as well as the spike in coronavirus cases in Europe, has created a fear among Jews in the continent that anti-Semitic conspiracy theories blaming Jews for the spread of the pandemic could become mainstream.
A recent study in Germany showed that one in three Germans has somewhat of a conspiratorial view of the world.
Felix Klein, who is the federal commissioner for Jewish life in Germany and the fight against anti-Semitism, told Israel Hayom that the recent protests against the COVID-19 regulations have become fertile ground for anti-Jewish sentiment.
“The current protests against corona-related restrictions serve as a rallying point for antisemites, Holocaust deniers, and believers in conspiracy myths. At “hygiene protests”, participants downplay the Holocaust by, for example, comparing the current requirement to wear a face mask with the obligation to wear a Star of David during the Nazi regime,” he told Israel Hayom. “Portraying themselves as rebels – as do for example the supporters of the new political party Widerstand2020 (Resistance2020) and the Reichsbürger movement – is typical of adherents to anti-Semitic beliefs: Presenting oneself as breaking taboos, as ‘finally’ bringing the truth to light, as showing at last who is pulling the strings behind the scenes – and, as has been done for thousands of years, pointing their fingers once again at Jews,” he added.
When asked about the danger posed by such conspiratorial views, he noted that there is a concern verbal statements could eventually morph into action.
“Conspiracy myths also prepare the ground for violence, as history has shown. Those who perceive themselves as victims and feel threatened can themselves turn into a threat. Anti-Jewish pogroms throughout history have been the fatal consequence of such obsessive hatred of Jews, as have the antisemitic terrorist attacks worldwide in recent years,” he said. “A recent study has shown that radicalization online takes place four times faster than offline. That is what makes it so important to quickly adjust our laws. This is the thrust of the package of measures put forward by the federal government. I am confident we can achieve a lot through a combination of repression and education. After all, what is ultimately at stake is social cohesion in times of crisis.”
Meanwhile, Jewish groups have scrambled to deal with the threat of rising anti-Semitism in the age of coronavirus. The group “Concert – Together for Israel” strives to bolster Israel’s image and fight modern anti-Semitism, says its job has been made much more difficult in the wake of the pandemic, and many pro-Israel groups are facing potential elimination.
“Generally speaking, one can say that small organizations that rely on a small staff expect a slowdown and a long recovery, but the big organizations that need a large operation worry about their long-term viability in light of the added costs,” Nava Edelstein, the group’s program director says.
Rabbi Menachem Margolin, the head of the Brussels-based European Jewish Association that has led a comprehensive effort to counter anti-Semitism in Europe, told Israel Hayom that he has been overseeing a “virtual command center” that gets daily updates from Jewish communities on online anti-Jewish attacks.
“We constantly see how anti-Semitic voices on the web attribute the virus to a Zionist-Jewish conspiracy, on top over other forms of anti-Semitism that involve graffiti and vandalizing of Jewish institutions,” he said, adding the largest volume of reports originates in France, Romania and Belgium.
“We are considering setting up a center that would monitor events through Jewish communities’ video feeds in real time, so that we can alert security forces when such incidents happen,” he revealed.

Additional Articles

Chairman of the Council of Ministers of Bosnia and Herzegovina Blessings for Rosh HaShanah18-21-09-2020

The EJA warmly thanks H.E. Zoran Tegeltija, Chairman of the Council of Ministers of Bosnia and Herzegovina, for His Excellency’s kind wishes to the European Jewry in light of the recent holiday of Rosh Hashanah (Jewish New Year).

Greetings for the Upcoming Rosh HaShanah by Prime Minister of Malta, H.E. Mr. Joseph Muscat

Speech of French MP Caroline Yadan, vice-chair of the parliamentary study group on Antisemitism, during the EJA Annual Conference in Porto

Mister President,

Your Excellence,

Ladies and gentlemen,

Dear friends,

 

It’s an honor for me to be with you tonight.

I would have liked to be able to speak in English tonight, but I will avoid causing unnecessary pain to your ears, so I will continue in French if you allow it.

 

Les juifs influencent la vie économique et politique du monde, il faut s’en méfier, ils sont responsables de la mort de Jésus, ils ne peuvent s’intégrer dans la société, on parle trop de la Shoah, ils sont derrière les attentats du World Trade Center, ils sont responsables de la fabrication et de la diffusion du virus du Covid, ils ont volé la terre aux Palestiniens, Israël est un Etat raciste, un Etat nazi.

Ces stéréotypes devraient dater d’un autre siècle, ils sont malheureusement toujours d’actualité, aux Pays-Bas, en Grèce, en France, au Portugal, en Allemagne, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, en Europe de l’Est comme en Europe de l’Ouest.

Depuis 20 ans, nous assistons, impuissants, à une montée de l’antisémitisme en Europe, qui ne se contente pas de vociférer et d’injurier, mais qui frappe, qui torture, qui fait aussi couler le sang, qui assassine.

Sur les réseaux sociaux, des centaines de milliers de contenus antisémites, mélangeant préjugés, complotisme, indigénisme, déni de la Shoah, amalgames avec le nazisme, détestation des juifs et d’Israël sont diffusés puis partagés, relikés, commentés, retweetés se multipliant encore et encore jusqu’à atteindre des millions.

Condensant colère, frustrations et ignorance, cette haine s’infiltre pernicieusement dans la société en recherche constante de boucs émissaires et se dévoile dans les manifestations en Europe : celles des Gilets Jaunes, celles des Antivax, celles en soutien au Peuple Palestinien.

La banalisation du mal rampe là où nous pensions naïvement l’avoir expurgée à tout jamais : 80 ans après la Shoah, dans les rues de Berlin, berceau du nazisme, on a crié, drapeau palestinien à la main et fanatisme sur le visage « mort à Israël, mort aux juifs ».

D’années en années, l’obsession antijuive évolue, les accusations sur lesquelles elle se fonde aussi.

Au gré de l’actualité, les habits antisémites du présent se drapent d’antisionisme, d’islamisme, de complotisme, de négationnisme ; Ces visages sont tantôt celui de l’extrême-droite, tantôt celui de l’extrême-gauche, parfois les deux.

L’extrême-gauche s’est retrouvée une spécialité : Israël, comme incarnation du Mal.

Diaboliser l’Etat Juif, l’accuser de pratiquer une politique d’Apartheid, comme l’ont récemment fait les députés d’extrême-gauche en France, l’essentialiser et le racialiser jusqu’à le nazifier, c’est permettre la levée de tous les interdits contre les juifs.

Jankélévich aime à rappeler que « si les juifs sont des nazis, ils méritent leur sort » ou encore que « L’antisionisme est une aubaine car il nous donne la permission, et même le droit, et même le devoir d’être antisémites au nom de la démocratie »

La haine du juif se drape derrière le drapeau vertueux de l’anticolonialisme. Pire encore, cette « Israélophobie », cette acrimonie passionnelle et obsessionnelle, s’exprime au nom des droits de l’Homme et elle ne serait être confondue avec la critique légitime de la politique d’un gouvernement. Rappelons-le sans cesse : Israël est la seule démocratie du Proche et du Moyen Orient. Une démocratie dans laquelle les citoyens bénéficient d’une égalité de droit quelle que soit leur origine. C’est parce que cette démocratie est précieuse et que la séparation des pouvoirs l’est tout autant,  que les Israéliens l’expriment par milliers chaque samedis soirs depuis plusieurs mois dans les rues de Jérusalem, de Haifa, de Tel-Aviv ou d’Ashdod.

Ceux qui détestent Israël ne s’embarrassent jamais de dénoncer les attentats de civils, les roquettes tirées par milliers dans un ciel protégé par le Dôme de fer, les boucliers humains, les tunnels construits pour frapper la population civile ; ils ne blâment jamais les pensions versées aux familles des terroristes ; ils ne condamnent pas les journalistes que le Hamas bâillonne, les femmes qu’il lapide ou les homosexuels qu’il emprisonne, voire qu’il exécute.

Ceux qui détestent Israël gardent le curieusement silence sur les minorités opprimées dans le monde, sur les atteintes aux libertés fondamentales des peuples Iraniens, Ukrainiens, Soudanais, Cubains, Arméniens, Kurdes ou Ouïgours.

Ceux qui détestent Israël ne réprouvent jamais les programmes éducatifs fondés sur la haine du juif, les comptines que les enfants de 6 ans récitent avec application racontant à quel point il est bon d’être un martyr.

A cet égard, je me réjouis que le Parlement Européen, ait enfin adopté il y a quelques jours, grâce notamment à l’action formidable de plusieurs collègues dont mon amie Ilana Cicurel, une résolution condamnant l’Autorité palestinienne pour le contenu « haineux » de ses manuels scolaires et subordonnant le financement futur de l’éducation à la suppression du contenu antisémite.

Pour la première fois, une résolution de l’Union Européenne établit un lien direct entre le contenu des manuels scolaires de l’Autorité Palestinienne et le financement du terrorisme palestinien, et en particulier des attaques perpétrées par des jeunes.

Au commencement de la violence, il y a la pensée. A la pensée s’ajoute la parole, celle qui instrumente au nom de dieu.

Ce désir de croire plus fort que le goût de la vérité, cette hostilité assumée, s’invite dans les prêches de certains imams radicaux alimente l’islamisme et arme les terroristes.

L’extrême-gauche porte ainsi, par électoralisme et par idéologie, une lourde part dans le renouveau de l’antisémitisme en Europe.

Cet état de fait ne doit cependant surtout pas nous faire oublier les dangers de l’extrême-droite.

Ne soyons pas dupes de sa tentative de dédiabolisation, notamment en France, où le Rassemblement National cherche une nouvelle respectabilité et a prétendu à la Présidence du groupe d’étude sur l’antisémitisme à l’Assemblée nationale.

Cette volonté d’honorabilité ne saurait éclipser que l’antisémitisme est contenu dans son ADN, dans son projet, comme objectif ou comme conséquence.

L’extrême-droite démontre, si besoin en était, en Hongrie, en Pologne ou en Italie, qu’elle doit rester un repoussoir pour tout juif en Europe et dans le monde au nom de son projet d’exclusion et de sa xénophobie, contraires aux valeurs du judaïsme.

Il est de notre responsabilité de dire à la droite européenne que si elle aime Israël parce qu’elle n’aime pas les musulmans, alors nous ne voulons pas de cet amour.

En France, nous vivons un temps politique inédit : au sein de l’Assemblée nationale dans laquelle j’ai l’honneur de siéger comme députée de la 3ème circonscription de Paris pour le groupe Renaissance, deux groupes d’extrême-gauche et d’extrême-droite, représentants 184 députés sur 577 ont été élus en juin 2022.

Au-delà de leurs accointances, comme leur soutien larvé à Vladimir Poutine, leur volonté de mettre à mal la République et ses fondements institutionnels, leurs électeurs partagent des points communs :

Selon une étude Fondapol pour AJC, ces électeurs des extrêmes justifient le recours à la violence pour contester les décisions politiques, et partagent de nombreux poncifs antisémites.

C’est dans ce climat délétère que plusieurs députées ont récemment reçu des missives antisémites abjectes.

Au-delà des discours, il y a maintenant une urgence de vérité mais surtout une urgence de résultats.

Je déposerai prochainement, sur proposition de la DILCRAH, une poposition de loi pour permettre la délivrance d’un mandat d’arrêt international pour les auteurs de délits racistes ou antisémites, et de contestation de crimes contre l’humanité.

Notre combat est difficile, semé d’embûches, mais nous avons tous, quel que soit notre rôle, notre statut, notre profession- politiques, journalistes, artistes, militants associatifs- un rôle à jouer. Il nous appartient de continuer à alerter et à analyser, sans crainte ni ambiguïté, car l’ennemi se nourrit du silence, de l’inquiétante indifférence, de l’absence de clairvoyance et de lâcheté.

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » nous rappelait Jean-Jaurès.

Etre courageux en politique c’est appréhender les responsabilités de chacun et les causes de ce Mal, qui, parce qu’il touche à notre humanité, est bien l’affaire de tous.

Etre courageux en politique c’est dénoncer, au-delà des positions consensuelles, les sujets qui fâchent et accuser ceux qui doivent l’être.

Ce combat est le nôtre.

Je sais pouvoir compter sur vous. Vous pouvez compter sur moi.

EUROPEAN JEWISH ASSOCIATION WELCOMES NEW AUSTRIAN GOVERNMENT’S REJECTION OF ANTI-SEMITISM

The European Jewish Association (EJA) today congratulated Austrian Chancellor Sebastian Kurtz on the establishment of the new Austrian government. In a statement, EJA Founder and Director Rabbi Menachem Margolin said:
“We remember Mr. Kurz as a foreign minister sensitive to the values of democracy and a friend of the Jewish people.
“In recent years, European Jewry has faced a wave of opposition to Jewish religious practices on the continent, as well as a worrying rise in the level of anti-Semitism and the popularity of extremist parties, both right and left.
‘Jewish Ethics denote that a people are never rejected personally, but their behavior and actions are’.
“For this reason, and in light of the statements made by the new government who all its members are united in condemning any expression of anti-Semitism, we congratulate the Austrian chancellor on his unprecedented achievement and his success in founding a stable government.
“Austria as an EU Member however poses a challenge. We cannot ignore the fear that in other countries extreme parties will join the government based on the Austrian model without the unambiguous rejection of anti-Semitism that Austria has provided.
“The European Jewish Association is asking the new government to join the United States, the European Union and other countries and to appoint a special government representative to initiate and coordinate government action to eradicate anti-Semitism and Xenophobia in Austria in the spirit of the anti-Semitic definitions adopted in the European Parliament in June 2017 and to clarify that freedom of religion in Austria will remain unchanged.”

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